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5ème article :

Aujourd’hui, j’aimerais écrire sur l’importance d’écouter ses ressentis, de se respecter et d’oser dire stop quand une personne rentre dans notre espace de confort et que nous ne nous sentons plus à l’aise ni bien.
Nous vivons notre vie et quand c’est possible et face à des personnes qui se remettent en question, je pense que c’est un acte de sincérité, de respect et/ou d’affection de dire comment nous nous sentons et ce dont nous avons besoin.
Cela permet à l’autre de mieux nous connaître. Cela permet de se sentir en accord avec soi-même.

1) Écouter son ressenti:

Lorsque nos limites sont dépassées nous ressentons un mal être et plusieurs sensations physiques, émotionnelles et mentales désagréables.
Nous nous sentons mal, mal à l’aise, dérangés, apeurés, énervés ou autre.

 

 

Le livre d’autodéfense pour femmes « Non c’est non »

de Irène Zeilinger téléchargeable gratuitement sur internet est passionnant sur le sujet et explique ces « signaux d’alarme » qui sont les réactions comportementales, mentales, émotionnelles et physiologiques que nous pouvons ressentir quand une personne transgresse nos limites. Connaître nos réactions personnelles nous permet de détecter directement le malaise pour pouvoir intervenir rapidement.

 

Faire confiance à son ressenti est essentiel.

Nous vivons dans notre corps et le ressenti que nous avons est le notre cela c’est sur.
Pourquoi il vient peut être réfléchit après et ce qui résonne en nous aussi (par rapport à notre passé) mais sur le moment, il s’agit de prendre soin de soi et de dire à l’autre que nos limites sont dépassées.

2) Faire la différence:

Il est important de voir si la personne qui transgresse nos limites a les capacités de se remettre en question. Parfois, l’autre réagit par automatisme, avec ce qu’il a vécu, avec ses blessures et il peut quand nous posons nos limites se rendre compte de son attitude.

 

 

Nous pouvons reconnaître nous aussi

si nous n’avons pas agi de la meilleure des façons afin que nous puissions bien nous comprendre.
Un moment est nécessaire aussi pour entendre les émotions de l’autre et apporter de l’empathie quand les deux personnes arrivent à dialoguer ensembles. Cela peut être quand chacune comprend ce qui s’est passé en elle et ce qui s’est passé en l’autre.

 

Parfois, face à une personne manipulatrice et/ou perverse narcissique,

nous perdons au contraire notre salive et notre énergie et j’ai observé que la contre manipulation fonctionne bien plutôt que de longs échanges verbaux.
Pour apprendre à contre manipuler, le livre « Les manipulateurs sont parmi nous » de Isabelle Nazare- Aga est très intéressant et offre des phrases comme « tu as le droit de le penser », « chacun ses goûts » ou « c’est ton choix » utiles dans ces cas là.
Aussi, observons qui est en face de nous et quelles sont les intentions de la personne.

3) Poser ses limites: Pourquoi ?

Personne ne va le faire pour nous. Si nous ne le faisons pas, il est possible que des sensations désagréables se rajoutent à celles qui sont déjà là. Se sentir mal dans son corps et dans sa tête est épuisant à la longue.
Enterrer ses émotions aussi. De plus, parfois, notre corps mettra en maux, en douleurs nos mots non dits, non assumés, tus.

 

Notre confiance en nous peut être abîmée

car nous ne nous positionnons pas. Parler, oser assumer son ressenti, se mettre en sécurité, être authentique demande du courage mais quoi de plus beau que d’être vraiment soi et aussi comme cadeau pour l’autre.
En effet, il arrive que ce soit nos proches, les personnes chères à notre cœur qui transgressent nos limites. Comment poser ses limites ?
J’en parlerai bientôt et vous pouvez vous délecter du superbe livre « Non c’est non » en attendant ! De plus, la CNV (communication non violente) vous donnera aussi des techniques pour communiquer de façon respectueuse de vous et de l’autre (les vidéos d’Isabelle Padovani sont riches sur ce thème).
Que nous soyons débutant ou non dans le fait de poser ses limites, je propose de se donner autant de bienveillance à soi-même que possible.

 

 

Chacun part d’un point différent

et essaye de faire de son mieux pour assurer sa sécurité et son bien être. L’auto-défense, c’est un chemin que nous parcourons et non quelque chose d’acquis une fois pour toute. Donc même d’y penser est déjà un premier pas.

 

 

Lors d’une transgression de limites,

une régulation émotionnelle tipi peut être utile sur le moment parce que nous nous sentons mal. Un praticien tipi peut alors vous aider si il est disponible.

Il est possible aussi de faire une séance différée sur ce moment là. Le rendez-vous est alors fixé avec le praticien tipi pour dans quelques jours.

4) Pour retrouver un espace d’échanges agréable:

Avec une personne qui souhaite que la relation se passe au mieux, après avoir posé ses limites chacun se sent mieux et la relation peut se poursuivre.

Un petit temps de recul peut être nécessaire pour se recentrer et se sentir en sécurité. En effet, une transgression de limites peut être difficile à vivre et réveille parfois des sensations physiques venant du passé désagréables, insécurisantes et qui donnent envie de fuir.

Aussi, c’est le moment de prendre soin de soi, de vérifier les intentions de l’autre et d’accueillir ce qui se passe en nous comme un parent bienveillant qui consolerait et rassurerait un enfant.

 

Nous avons le droit de ressentir ce que nous ressentons.

Nous avons le droit au respect, à la liberté, à la paix, à la bienveillance, à la douceur et à la gentillesse.

Nous avons le droit de rappeler aux autres que beaucoup de choses peuvent être dites mais que la forme a son importance (le ton, les mots employés, l’énergie envoyée dans les mots, l’intention de l’autre).
Nous sommes des êtres émotionnels et cela est notre part sensible et délicate. Elle mérite le plus grand respect. Et ce respect c’est nous qui pouvons l’assurer.

En disant aux autres nos ressentis, nos besoins, nos peines et nos émotions.

Pour de plus belles relations, plus d’authenticité, plus de paix parce que le monde et le monde entier a besoin de paix. Nous avons besoin de paix. Cela commence avec l’écoute de soi. Pour pouvoir aussi mieux écouter quand l’autre s’écoute et se respecte. C’est un cercle vertueux. Sourires.

En résumé :

  • J’écoute mon ressenti

  • Je détermine qui j’ai en face de moi

  • Je pose mes limites

  • Je profite de nouveau de l’espace relationnel redevenu agréable !

Astuces :

  • Connaître ses signaux d’alarme

  • Écouter ses ressentis

  • Pratiquer l’auto-défense féministe entre femmes

  • Apprendre la communication non violente

Musiques écoutées en rédigeant cet article :
-Yann Tiersen
https://www.youtube.com/watch?v=ohEmFZI5PlQ&t=4s
-Ludovico Einaudi
https://www.youtube.com/watch?v=l_cuyjXHB7Q

Article en lien 🙂

Et si tu te voulais du bien ?

Anne-élise Robert